Si vous n'avez pas habité dans une grotte ces 6 derniers mois, il est probable que vous ayiez eu vent de la dernière mouture par le réalisateur de Titanic . J'ai bien sûr nommé avatar.
13,50 € (surtaxé à cause des lunettes, expliquent-ils).
messire me disait, à propos du prix, qu'il avait rarement aussi bien investi une quinzaine d'euros. J'en arrive à une conclusion similaire.
Dieu nous l'avait annoncé, dans la bouche de Paul :
_Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face_ I Corinthiens 13, v.12.
Nous sommes très clairement au jour du jugement dernier, au “alors” auquel Paul fait allusion dans ce verset.
De même que “le chanteur de Jazz” est un film perfectible, il est entré dans l'histoire avec ses défauts car il ouvrait, en tant que premier film parlant, la voie au cinéma moderne.
Le scénario et la mise en scène valent une bonne production. Mais la réalisation passe ce film du rang de “bonne superproduction américaine divertissante” à “démonstration du cinéma de demain”.
L'écueil, trop souvent rencontré chez les précurseurs, d'abuser de la technologie en allant en chercher les limites a été contourné. Ainsi, vous n'aurez pas à éviter les coups de vos voisins qui esquivent une flèche lancée dans le public, et c'est très bien.1
Ce film est le premier d'une longue série du genre (Shrek 4, dès l'année prochaine, mais d'autres suivront2 dès que les caméras seront démocratisées) et à ce titre au moins mérite votre attention, de mon point de vue.
Cher James,
je vais rarement au cinéma à cause du prix. Cette fois, j'en ai eu pour mon argent.
Merci
1 On se souvient par exemple des premiers albums lors de l'avènement du stéréo, où le balancier entre les deux enceintes vous donnait aisément une migraine à faire débander un acteur X.
2 IMHO