Une dernière fois : quand je parlais des homos efféminés, je faisais uniquement référence à la vision des dirigeants et des psychologues d'il y a quelques décennies, comme on peut le voir dans les tests de dépistage de l'homosexualité qui ont survécus – je ne sais pourquoi – jusqu'à aujourd'hui.
Je pense aussi que les hommes – les humains en général – sont curieux, et “aiment” se mêler de ce qui ne les regardent pas. Ils aiment comprendre, même lorsque cela n'a aucune finalité.
Je ne sais pas si l'indifférence est vraiment l'objectif final…
Dans les affaires quotidiennes, oui, bien entendu. Mais pouvoir utiliser ces différences, à des fins pacifiques, comme dans des publicités ou des blagues dans les films, ça pourrait être bien aussi… Mais ça demande une vraie évolution des mentalités pour pouvoir être bien pris par tous… (On commence à peine à pouvoir utiliser des noirs dans la publicité pour la couleur de la peau sans que cela soit raciste… vivement que cela se diffuse ^^)
Pour le reste, l'indifférence ne peut pas non plus sortir de nul part.
Si, toute ta vie, on t'as dit que les homos étaient des gens bizarre, pas normaux, qu'il fallait craindre et éviter, et qu'un jour on te dit “En fait non, ils sont comme toi. C'est tout, cherche pas. Cherche pas, j'ai dit !”, je ne suis pas convaincu du résultat.
Au sujet du handicap & cie, oui, ce raisonnement est limité à l'environnement auquel il s'applique : comme je l'ai dit et répété, cet caractère handicapant n'est pas inhérent à l'homosexualité. Ce n'est qu'un effet secondaire de la société qui a poussé autour, mais il n'en est pas moins réel – au moins pour le moment.
Enfin, l'intérêt des “clubs”, c'est qu'on peut faire partie de plusieurs à la fois. On peut être dans le club gay, mais aussi dans le club théâtre, dans le club d'escrime et pourquoi pas dans le club catho, en même temps. Du coup, on ne sépare pas par groupes, on se contente d'unir… Enfin c'est l'idée de base, les applications ne sont pas toujours aussi parfaites.