A propos de Feu! Chatterton, j'ai l'impression qu'ils sont en train de monter. Ça fait plusieurs foi que j'entends leur chanson à la radio.
T'ecoute quoi ?
Ah ouais ? sur quelle radio ?
Et c'était quel titre, “La mort dans la pinède” ?
Oui bien sur, c'est le Mouv', ils y ont fait une petite cession, ça me revient maintenant.
Le 2 juin, j'ai commandé la version vinyle + CD de Love Letters de Metronomy auprès d'un marchand américain sur Amazon pour 21 euros, soit 4 euros de plus que le vinyle tout seul expédié à partir d'Europe.
Eh bien je ne regrette pas. C'est arrivé ce matin et ça n'en finit pas de tourner, face après face. D'abord, un packaging somptueux. Je pensais bêtement recevoir le LP avec le CD ordinaire dans une boîte. Que nenni, c'est une belle pochette “gatefold” (à battant) avec une petite fente pour y glisser le CD (lui-même dans une pochette papier aux couleurs de l'album). L'avant comme l'arrière de la pochette sont en relief, ce qui fait ressortir encore mieux le côté kitsch du rose délavé. Un battant contient évidemment la sous-pochette papier (elle aussi décorée façon barbapapa) du 33T, tandis que l'autre battant renferme un poster démesuré reprenant le graphisme de la pochette au recto et les paroles au verso. Bien entendu, quoique très joli, ce n'est absolument pas pratique pour suivre les paroles pendant l'écoute, à moins de disposer d'une grande table bien propre et rangée.
Bon c'est pas tout ça, mais la musique alors ? Eh bien, j'avais beau connaître l'album, que je possédais déjà au format (pourtant sans perte) flac, la galette me réservait quelques surprises. Non, même pas de titres bonus ou de versions alternatives, ce sont exactement les mêmes titres que sur le CD. Mais le son ! Sans rire, moi qui ai pourtant l'ouïe à peu près aussi fine que l'humour (c'est peu dire), je distingue clairement des subtilités et des petites touches sonores qui m'avaient échappées lors de mes précédentes écoutes. Je ne jurerais pas que le mix est différent, mais il est incontestable que ça n'a pas le même rendu.
Ils ne se sont pas foutus de la gueule du client, c'est pas juste un CD rippé sur vinyle (ne rigolez pas, c'est exactement ce que fait le label “Back to black” d'Universal, qui édite la plupart des LP que vous trouvez chez Leclerc et Carouf). Un autocollant sur le cellophane l'indique d'ailleurs explicitement : c'est du beau travail d'artisan à partir des masters studio. Et ça s'entend. Bref, déjà que la musique avait un petit côté electro-Kraftwerkien et pop psychédélique fluctuant du milieu à la fin des années 70, déjà que la pochette est superbement kitsch, mais en plus, le son s'aligne parfaitement sur le reste. Sérieusement, si on m'avait fait découvrir l'album “à l'aveugle”, j'aurais peut-être eu un doute à cause de la clarté du mix, mais j'aurais probablement juré entendre une perle seventies que j'aurais regretté découvrir aussi tard.
Alors que là, pas de regrets : c'est tout neuf, tout chaud, tout bon, et je sens que je n'ai pas fini de planer sur Love Letters (clip officiel réalisé par l’inénarrable Michel Gondry), Month of Sundays et Boy Racers, chansons qui se suivent (enfin, sur le CD, faut changer de face au vinyle) et vous font passer tour à tour d'une chanson pop anglaise avec les chœurs et les battements de batteries délicieusement bourrins de la toute aussi délicieuse Anna Prior, à une chanson plus psychérock et même un peu Byrdienne, toujours avec Anna Prior scandant de façon entêtante que nous sommes plus neufs dans le mois des dimanches (je sais, ça ne veut rien dire, mais je me répète ce refrain depuis des heures dans ma tête comme un mantra) sur un solo de guitare à tomber par terre et enfin un morceau instrumental carrément électro old school qui aurait très probablement relégué Pop Corn à de la musique d’ascenseur bien plus tôt que cela n'est finalement (et enfin) arrivé s'il était sorti à la même époque ou même un peu plus tard.
Bref, un vrai voyage au cœur des seventies qui a le bon goût de ne pas verser dans le disco revival, avec des touches de Moog, je pense même du Hammond (bon, d'acc', probablement avec des synthés modernes, mais c'est bien imité), du reverb, de la chambre d’écho, et pourtant incroyablement moderne à la fois. Rien à jeter. même pas le CD, qui me servira certainement quand j'aurais usé le vinyle.
Devant l'enthousiasme qu'a suscité mon précédent post dans ce topic, je vais aller à l'essentiel pour ce prochain vinyle.
Mcroz, c'est pour toi baby :
Avis à ceux qui voudraient bouger un peu :
Jelly Belly – Bobby C Sound TV
Sea Groove – Big Boss Man
Et même nos modérateurs s'y mettent : Mako & The Hawk
Et pour aller plus loin : TYMPON (faut bien faire un peu de pub pour soi aussi)
Dernière découverte en date : Chlorine Free.
Du funk-jazz-hip-hop de très très bonne qualité. A écouter ici et sur tutube.
Probablement mon groupe de l'année.
Tu ne seras pas déçu si je te dis que j'accroche pas ?
Tu ne seras pas déçu si je te dis que j'aime beaucoup ?
Tu ne seras pas déçu si je te dis que j’accroche pas ?
Je dirais rassuré même.
Bah je m'y attendais quoi. Rassuré au sens où ça prouve que je connais un peu tes goûts musicaux.
Chuttt !!! Le lapin va nous faire une crise de jalousie !
Ceci-dit, il m'a mise sur la piste de Ludovico Einaudi (rien à voir :-) ) que j'adore en musique de fond pendant le boulot.
Sonnez hautbois, résonnez musettes : ils passent à Paris le 18 septembre
Clairement, vous saurez où me trouver ce jour là à 20h00.
Vous aimez le Hip Hop ? Vous aimez Gainsbourg ? Alors Check this out
13 ans après drukqs, Aphex Twin ressort un album
Tiens, juste pour frimer auprès de mcroz, une partie de ma moisson de dimanche au vide-grenier local :
(heureusement que je ne les ai pas achetés au kilo, parce qu'il y aurait eu pour plus cher de poussière que de vinyle)
J'ai tout ça, sauf “tout corps branché…”
La classe !