Contrairement à ce que prétend la légende, les Vikings ne portaient pas de casques avec des cornes.
À ce jour, aucune fouille n’a pu mettre en évidence que les Vikings portaient de tels casques. Erik le Rouge portait plutôt un casque en cuir bouilli, éventuellement en acier, doté de protections telles que le gorgerin ou le protège-joues.
Plusieurs raisons sont à l’origine de ce mythe : des casques à cornes retrouvés au Danemark et attribués aux Vikings alors qu’ils dataient de la période celtique ; certaines représentations plus ou moins récentes et mal interprétées (films historiques, bandes dessinées…) ; etc.
Casque à corne, Mythe ou réalité ? sur www.ulfar.fr
Casques à cornes, drakkars…, au bazar des stéréotypes sur www.scienceshumaines.com
Illustrations sur www.armures.ch
BTW, on pourrait en dire autant du casque ailé d’Astérix, qui n’a probablement jamais existé (sur le même principe qu’on en a jamais retrouvé et que bon, faire tenir des ailes de poulet sur un casque…) : http://lionelcavan.romandie.com/post/16946/185353
Dans le même ordre d'idée:
les indiens d'Amérique, à part les chefs, ne portaient pas de serre-tête à plume. C'est le cinéma qui a popularisé ces coiffures, imposées car elles évitaient aux perruques des acteurs de tomber pendant les bagarres.
(entendu sur Arte récemment, mais je n'ai pas de source vérifiable pour en faire un LSV).
PhileasII: si on regarde sur Wiki ou sur ces sites Culture amerindiens (bourré de fautes d orthographes, du coup sujet a discussion sur la legitimité) et Arizona-Dream rien n est dit au sujet du cinema et pourtant la coiffe ressemble tres fortement au “serre tete” dont tu parles.
A moins que tu veuilles parler des perruques des “simples guerriers” et de leur bandeau avec une seule plume. Et dans ce cas, je n ai pas trouvé de source pour le moment.
j'ai lu quelque part que c'était leur dieu de la musique qui avait des cornes…
Alors le casque Dovakhiin c'est d'la connerie ? :'(
On pourrait aussi faire mention de cela dans le détail :
Juste histoire d'enfoncer le clou sur le fait qu'on soit à coté de la plaque.