Les combats entre deux gladiateurs se soldaient rarement par la mort d'un des deux combattants.
Effectivement, un gladiateur coûtait cher. Dans le cas d'un esclave, le laniste devait l'acheter, l’entraîner, l'équiper, le loger, le nourrir. De plus, la mort d'un gladiateur dans l'arène obligeait l'organisateur du spectacle à rembourser, parfois très cher, le laniste pour sa perte.
Les combats, très réglementés avec la présence d'un ou deux arbitres chargés de faire respecter les règles, s'arrêtaient souvent au premier sang.
Toutefois, des condamnés à mort étaient bien exécutés dans l'arène sous forme de spectacle, d'où cette réputation de barbarie des combats de gladiateur.
Gladiature-vae-victis.e-monsite.com – La mise à mort
Class.ulg.ac.be – Ave, Caesar, morituri te salutant
Pourtant, dans nos livres d'histoire, c'est ce qu'on nous apprend…. Avec le pouce levé ou baissé selon que l'on veut voir le vaincu mourir ou survivre…. Content d'apprendre que çà ne concernait que les condamnés à qui l'on offrait une seconde chance.
Ca tord bien le cou aux idées diffusées dans une des séries les plus à la mode du moment, et ça, ça me plaît !