Les électrochocs, appelés aussi sismothérapie, narcose ou ECT (Electro Convulsivo Thérapie) sont toujours pratiqués de nos jours, et n'ont plus rien du traitement inhumain qu'on imagine !
En réalité, de nombreuses thérapies et thérapeutiques diverses sont beaucoup moins efficaces que les électrochocs. Sur certains troubles psychiques graves comme la dépression avancée ou des troubles délirants qui résistent aux médicaments, c’est un traitement tout à fait valable aux effets secondaires rares.
Les séances d’ECT sont pratiquées sous anesthésie générale (pas de souffrance physique) et provoquent souvent un état confusionnel pendant quelques heures à quelques jours, mais celui-ci passe rapidement et le patient retrouve souvent toute sa joie de vivre.
Dans les années 30, le psychiatre Von Meduna avait décrété un antagonisme entre schizophrénie et épilepsie; il n'en fallut pas plus pour qu'il tente de déclencher des convulsions médicamenteuses (grâce au Cardiazol) à ses patients. Moins d'une dizaine d'années et Cerletti et Bini, médecins psychiatres eux aussi, ont décidé de tenter les électrochocs mécaniques sur leurs patients (à partir de l'observation de l'anesthésie électrique des cochons à l'abattoir). Et ça fait partie de la longue liste des entorses de la psychiatrie à l'éthique médicale
Est-ce qu'il s'agit exactement des mêmes “impulsions” que celles employées pour la torture par exemple ? Ou un dérivé ?