La mante religieuse n’a pas besoin de manger son partenaire afin d’avoir un apport en protéines suffisant pour porter les œufs.
En effet, cet inconvénient majeur pour le mâle n’arrive de façon systématique qu’en captivité. A l’état naturel la femelle peut obtenir par d’autres moyens l’apport en protéines nécessaire pour porter les œufs.
Par ailleurs, il est amusant de constater que lorsque la femelle décapite le mâle au début de l’accouplement, celui-ci reste en mesure d’achever la copulation !
Ou alors c'est parce qu'en tout mâle, la tête n'est pas l'organe vital par rapport à ce qui sert à copuler…
C’est le fameux “réflexe du pendu”, qui susciterait l’éjaculation du supplicié.
Perpétuer l'espèce à tout prix…
A propos de la mante, ça me rappelle que certaines espèces d'araignées font pareil (la femelle mange le mâle), et que le mâle a trouvé une astuce pour espérer survivre : offrir en cadeau un insecte enfermé dans de la soie à sa femelle. Ainsi, il peut faire son affaire pendant que la femelle est occupée à déballer son cadeau (“Ce n'est pas grave Pierre, de toute façon je n'ai rien senti”).
Seulement, certains mâles plus malins que d'autres ont décidé de ne rien mettre dans le cadeau. Du coup, les femelles secouent le cadeau avant de le déballer pour s'assurer qu'il y a quelque chose dedans.
Source imparable (si si !) : l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu.
Source imparable (si si !) : l’Encyclopédie du savoir relatif et absolu.
Ou le spectacle de Bigard :) “Maurice t'es vengé !”
“il est amusant de constater que lorsque la femelle décapite le mâle au début de l’accouplement, celui-ci reste en mesure d’achever la copulation”
C'est le fameux “réflexe du pendu”, qui susciterait l'éjaculation du supplicié.
C'est ce même réflexe qu'utilisent les apiculteurs qui font de la “fécondation assistée” des reines, en décapitant les faux-bourdons pour en récolter la semence.