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Titre
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you should never read that.
Chlorotica
Par Be@ - 9 juin 2010   


+43
9 commentaires Spacroyable !
Spitoyable.


La limace de mer Elysia Chlorotica est l’unique animal connu réalisant lui-même la photosynthèse.

Détails :

Contrairement aux animaux marins tels que les coraux qui se nourrissent par photosynthèse en symbiose avec des algues, cette limace extrait de l’algue les chloroplastes (organites permettant de réaliser la photosynthèse) nécessaires pour produire son énergie. Elle stocke ces organites dans son tube digestif et possède ainsi la capacité de vivre de manière autonome pendant les 10 mois de son existence grâce à la lumière du jour.
Les chercheurs ont découvert qu'au moins un gène de l'algue peut être intégré dans le génome de la limace, ce qui expliquerait que la photosynthèse puisse avoir lieu pendant plusieurs mois.

Sources :

Wikipedia – Elysia chlorotica [fr]
Maxisciences.com – Limace des mers [fr]
Newscientist.com – Sea slugarnesses [en]


Aube_Dukaos
Aube_Dukaos - 13 juillet 2010 - 22:09 - (lien vers ce commentaire)

Ca! C'est un panneau solaire :)



zb1000
zb1000 - 8 septembre 2010 - 18:59 - (lien vers ce commentaire)

Haha vivement qu'on puisse appliquer ça à l'homme!!!



yorenwan
yorenwan - 8 septembre 2010 - 19:16 - (lien vers ce commentaire)

Elle n'a pas besoin de manger et peut vivre seulement grace à la lumiere ?



Rastabeuher
Rastabeuher - 25 juin 2011 - 17:59 - (lien vers ce commentaire)

Oui.
C'est ce qu'on appelle un transfert horizontal de gène (le fait qu'un gène passe à une autre espèce sans passer par la reproduction sexuée). C'est assez commun chez les bactéries (ce qui explique qu'elles soient faciles à transformer génétiquement), mais rare chez les plantes et encore plus chez les animaux.

Chez l'homme, il est quasi-unanimement admis qu'une partie non-négligeable de notre génome provient de gènes d'origine virale! Ce transfert aurait eu lieu il y a très très longtemps.

Ce qui est remarquable dans cet exemple, c'est que ce transfert a donné une véritable fonction majeure à l'organisme récepteur, ce qui est loin d'être le cas tout le temps.



Caramel
Caramel - 27 octobre 2011 - 00:45 - (lien vers ce commentaire)
Ce commentaire est caché parce que vous ne l’aimez pas
(ou parce que trop de gens ne l’aiment pas).
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Sty_X
Sty_X - 29 avril 2013 - 23:06 - (lien vers ce commentaire)

@Rastabeuher : il ne s'agit pas d'un transfert horizontal de gène! Dans notre cas la limace récupère les chloroplastes (un organite) d'un autre organisme et les stocke déjà là aucune mention de “gènes”. De plus il n'y a pas transfères de gènes, ni intégrations de ces derniers au génomes ni transmission à la descendance (condition pour parler de transfère de gènes). Il s'agit juste d'un “vol” qui s'appelle d’ailleurs la kleptoplastie : vol de plastes.

Pour imager:
-Le transfère de gène: on me file le gène qui fait pousser des ailes. Mon organisme va utiliser ce gène et généré des ailes. Il sera capable de les entretenir et je pourrais donner cette faculté à mes enfants
-Le “vole” : je pique des ailes à un oiseau, je me les greffes. Mon corps ne saura pas les entretenir et jamais mes enfants n’auront cette capacité.

Pour la part virale du génome humain il s'agit de moins de 10% donc c'est pas énorme et de plus ce sont des séquences inactives, non codante et non régulatrices. Ce sont des vestiges non disparus et “inutiles”. Mais en effet dans cet exemple il s'agit bien d'un transfère horizontale.

Pour ton dernière point : les vrais transfères donnent très souvent un nouvelle fonction “majeur” à l’organisme (cf les bactéries qui acquière une résistance au antibio)

Il faut se renseigner avant d'expliquer certaines choses que les gens vont prendre comme argent contant!



Rastabeuher
Rastabeuher - 3 juillet 2014 - 18:17 - (lien vers ce commentaire)

@Sty_X: as-tu lu les sources de ce LSV, notamment la dernière? Il semble bien y avoir transfert de gène afin que la limace puisse utiliser les chloroplastes de l'algue pendant plusieurs mois. Le LSV mentionne ce transfert, et c'est là-dessus que je réagissait dans mon précédent message même si j'ai pas bien expliqué que je ne parlais pas de la kleptoplastie.

Quant à la condition d'héritabilité que tu évoques pour parler de “transfère de gènes”, je ne dit pas que tu as tord, mais je n'ai pas trouvé de source l'attestant. Je pense surtout que c'est selon l'échelle à laquelle tu te places en parlant de l’événement: à l'échelle de “l'espèce” ou de la “population”, où tous les individus partageraient ce gène acquis par un de leurs ancêtres communs par transfert horizontal, forcément, le gène doit-être héritable. A l'échelle de l'individu qui vient de l'intégrer, pourquoi devrait-il l'être? En quoi ça ne constituerais pas un transfert horizontal, surtout s'il amène une fonction le temps de la vie de l'individu? Si tu as une source concluante, je suis preneur…

Ce qui me fait penser à ton dernier point, où j'ai du mal à distinguer le “vrai transfert” du faux.
Je pense que tu mélanges les échelles et donne une mauvaise conclusion à cause d'un biais d'observation. Pour que tu puisses observer, à l'échelle d'une population, que tes bactoches sont devenues résistantes à un antibio grâce à un transfert horizontal (fonction “majeure” on est d'accord); il faut que ton gène ai été sélectionné positivement par une pression de sélection (ici la présence de l'antibio). Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu des tas de transferts horizontaux divers et variés que tu n'as pas vu, qui, par exemple, ont conduit la bactoche réceptrice et sa descendance a moins se multiplier que leurs voisines et empêché cet allèle de devenir majoritaire dans la population. Tu ne l'as pas observé, pourtant le transfert a bien eu lieu (en plus il a été héritable).
Et si tu n'avais pas mis ton antibio, il n'y aurait pas eu de pression de sélection particulière sur cette aptitude, et ton gène de résistance, même intéressant, serait peut-être très minoritaire, inactivé voire disparu du pool d'allèles disponibles dans ta population.

Pour imager ce biais d'observation:

- Je vais à la chasse aux champignons. Je trouve un bon coin à bolets, me régale et y retourne tous les ans à la même période avec succès. J'aime aussi les girolles, mais je n'en trouve jamais à cet endroit, j'en conclue qu'il n'y en a jamais ici et qu'il faut chercher ailleurs pour en trouver.
– Pourtant, il s'avère qu'un cueilleur plus véloce, mordu de girolles et détestant les bolets, connaît ce coin depuis bien longtemps et les rafles toutes chaque année le WE d'avant que je passe.
– Ma conclusion “il n'y a jamais de girolles dans ce coin” est fausse: j'ai “prouvé” que c'était un coin à bolets, certes, mais ais-je prouvé que ça n'étais pas un coin à girolles? Existerait-il des mécanismes qui m'échappent et qui expliqueraient que je n'observe jamais de girolles? ^^

Concernant les séquences d'origines virales dans le génome humain, tu aurais pu préciser que ces “un peu moins de 10% du génome humain” (on estime effectivement à 8%) représentent à la louche, la même taille que la somme des génomes de l'arabette et de la drosophile (une mouche); en termes de “quantité d'ADN”, c'est pas rien. Après, je sais bien, la diversité qu'ils représentent est bien moindre que dans les deux bébêtes de mon exemple. Mais c'est juste pour donner des ordres de grandeur de quantité à ceux qui ne connaissent pas le sujet.

Après, sur leur “inutilité”, je te trouve bien péremptoire. Effectivement la majeure partie de ce genre de répétitions est au mieux “inactive”, au pire délétère. Mais il faut être un peu plus mesuré que ce que tu dis. Tu as déjà entendu parler de l'origine du placenta, au hasard, chez l'humain, qui conduit à former ce tissu si particulier où les cellules n'ont pas de membranes et ou des millions de noyaux flottent dans un cytoplasme géant? Y'aurait des séquences virales endogènes là-dessous, servant à l'origine au virus à percer la membrane des cellules à infecter, comme par hasard. Et y'a d'autres exemples où ces séquences de rétrovirus endogènes ne sont pas si inactives, cochon, plantes… Je peux te filer quelques publis si tu veux, mais en quelques clics sur Google ou Wikipedia tu auras déjà une idée de la chose.

Donc question “renseigne-toi avant d'expliquer”, tu l'auras compris, je te retourne le compliment! Mais je le prends pas mal, hein, faut savoir discuter. ;)

PS: pour info, je travaille sur les éléments transposables des plantes, l'épigénétique etc…
NB: j'ai bien dit pour info, il ne s'agit pas d'un argument d'autorité ou de caution scientifique. Juste pour dire d'où je me place dans cette “discussion à travers les années”.



lauvergnat
lauvergnat - 4 juillet 2014 - 16:00 - (lien vers ce commentaire)

Voilà pourquoi la science prend du temps : quand un généticien annonce une théorie, il faut attendre 2 ans pour qu'un autre lui réponde, et encore un an et demi de plus pour avoir un second retour.
Alors imaginez, pour guérir la myopathie, il va falloir un ou deux siècles encore, à ce rythme là…



Rastabeuher
Rastabeuher - 6 juillet 2014 - 04:16 - (lien vers ce commentaire)

@lauvergnat: haha bien dit. Je n'ai pas vu de fonctionnalité pour être prévenu que quelqu'un nous a répondu, mais je me trompe peut-être.

Cela dit, c'est vrai ce que tu dis, la science prends du temps surtout quand tu réponds par le biais de publis scientifiques! Mais bon faut bien avoir des résultats sous le coude: avoir de la patience n'est pas inutile.