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you should never read that.
Agissons avec nos tripes !
Par Yatto - 14 septembre 2012   


+144
16 commentaires Spacroyable !
Spitoyable.


Il y a 100 millions de neurones tout autour de nos intestins, qui fonctionnent comme un cerveau complètement indépendant.

Détails :

Cet amas de neurones est appelé système nerveux entérique (SNE). Les neurones qui le composent sont les mêmes que ceux du cerveau, ils ont simplement migré.

Le SNE gère notamment l’adaptation des intestins à la nourriture, et il est en grande partie responsable du système immunitaire.

La découverte de ce système nerveux autonome, qui date des années 1920, a donné naissance à une nouvelle discipline : la neuro-gastro-entérologie. Celle-ci n’en est qu’à ses balbutiements, et beaucoup de recherches sont en cours. On a pu notamment mettre en relation l’état du SNE avec la maladie de Parkinson : en effet, cette dernière se développe d’abord dans les neurones entériques pour ensuite atteindre le cerveau. Une hypothèse infectieuse est très étudiée.

Si votre bidon souffre du syndrome des abdos Kros, déculpabilisez-vous, vous avez en fait un ventre hyper intelligent.

Sources :

Temporalites.free.fr – Cervelle du bide
Unil.ch – Nous avons un troisième cerveau…
Inserm.fr – Une fenêtre ouverte sur le cerveau


Beri
Beri - 12 août 2012 - 19:10 - (lien vers ce commentaire)
Ce commentaire est caché parce que vous ne l’aimez pas
(ou parce que trop de gens ne l’aiment pas).
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lauvergnat
lauvergnat - 13 août 2012 - 09:55 - (lien vers ce commentaire)

Ah, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi Beri, ce n'est pas la même chose d'avoir des cellules nerveuses implantées partout et d'avoir un “second cerveau”.
En lisant la source, il semble que ce système nerveux entérique ne reçoive que peu d'ordres du cerveau supérieur, et qu'il soit à peu près autonome pour gérer son périmètre, en utilisant les mêmes outils que le cerveau supérieur. Il commanderait les vomissements, en cas de détection de nourriture suspecte, ou perturberait la digestion en cas de stress important.
Le seul problème que je vois, en revanche, c'est que… on n'est sûr de rien. Les recherches en sont à leurs balbutiements, la discipline “neuro-gastro-entérologie” n'a pas beaucoup d'adhérents et on ignore comment il fonctionne “finement”.
Donc pour moi, oui, c'est publiable, modulo une reformulation qui s'affranchisse de tout ce qu'il reste à découvrir. Et ça, c'est pas gagné.



Beri
Beri - 13 août 2012 - 11:48 - (lien vers ce commentaire)
Ce commentaire est caché parce que vous ne l’aimez pas
(ou parce que trop de gens ne l’aiment pas).
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Scientifique
Scientifique - 14 août 2012 - 13:50 - (lien vers ce commentaire)

Beri,ce système nerveux aux niveau des intestin n'est pas un réflexe ! C'est L'un des fonctionnement de ton corps, ces neurones commandent les intestins, comme ton cerveau envoie régulièrement un signal au coeur pour lui dire de battre, ou au poumons de respirer (ce dernier exemple est moins juste car on peut contrôler sa respiration). Après j'aimerait rajouter que la maladie d'Alzheimer est visible sur ces neurones avant sa formation dans le cerveau.



Schtroumpf
Schtroumpf - 14 août 2012 - 14:52 - (lien vers ce commentaire)

Après j’aimerait rajouter que la maladie d’Alzheimer est visible sur ces neurones avant sa formation dans le cerveau.

Très intéressant. Tu peux nous sortir une source ? J'ajouterais bien ça au LSV.



lauvergnat
lauvergnat - 14 août 2012 - 15:58 - (lien vers ce commentaire)

Je l'ai vu dans les sources, aussi, mais j'aurais dit que c'était encore à l'état d'hypothèse.

En revanche, j'ai de gros doute sur le coup du cerveau qui envoie un signal au coeur pour lui dire de battre. Je ne suis pas catégorique car pas expert, mais je crois que si le rythme peut être modifié par le cerveau, en revanche celui ci n'a pas besoin d'envoyer l'ordre de battre à chaque impulsion. Et heureusement. Quand l'encéphalogramme est plat, il faut mettre les gens sous respirateurs pour compenser l'absence d'ordre de respirer, mais pas sous massage cardiaque.

Un expert peut-il confirmer ?



Schtroumpf
Schtroumpf - 14 août 2012 - 16:18 - (lien vers ce commentaire)

Je crois que c'est une fonction du cerveau reptilien, mais j'en mettrais pas ma main à couper (et je ne suis pas expert).



Yatto
Yatto - 14 août 2012 - 22:22 - (lien vers ce commentaire)

Le cerveau n'envoie pas de signal au coeur pour lui dire de battre. Le coeur bat tout seul: un groupe de cellules appelé tissu nodal se contracte de manière périodique et déclenche le battement général du coeur. C'est pour ça qu'une greffe de coeur fonctionne (on ne sait pas raccorder les nerfs pour une greffe). Les nerfs qui sont reliés au coeur permettent d'ajuster le nombre de battements par minute en fonction de l'environnement (état de relaxation, peur intense). Une personne greffée du coeur aura donc un coeur fonctionnel qui battra à environ 80–90 battements par seconde. On leur déconseille donc de faire une activité sportive intense, car le coeur ne pourrait pas suivre le rythme (vu qu'il ne serait pas ajusté par le cerveau).

Source: cours de SVT de première, et http://fr.wikipedia.org/wiki/Cœur#Automatisme_cardiaque, et http://imedecin.com/Article224.htm



Be@
Be@ - 28 août 2012 - 20:45 - (lien vers ce commentaire)

Coïncidence, j'écoutais cette émission récemment.

Sur le site de l'Inserm , on a une confirmation concernant la maladie de Parkinson :

Outre les troubles moteurs caractéristiques de la maladie (tremblements, ), les patients ont des troubles digestifs comme une constipation et une dysphagie. De façon intéressante, ces troubles sont souvent rapportés à des périodes précoces et encore asymptomatiques de la maladie, suggérant la possibilité d’une atteinte précoce du SNE dans la MP. Dans ce contexte, nos travaux visent à mieux caractériser la nature des atteintes du SNE dans la maladie de Parkinson à la fois chez les patients mais aussi sur des modèles animaux de la maladie. Nos travaux ont ainsi mis en évidence pour al première fois du vivant du patient la présence de lésions du SNE semblables à celles observées dans le cerveau, ie présence de neurites de Lewy. De plus, nos travaux ont permis de montrer que la sévérité des lésions du SNE était corrélée à la sévérité de la maladie

Ainsi que le résultat d'un étude EM-consulte



Manux
Manux - 30 août 2012 - 21:14 - (lien vers ce commentaire)

Moi, ce que j'en conclue, c'est qu'un bon gros pet peut t'éviter une méchante méningite.



Schtroumpf
Schtroumpf - 1 septembre 2012 - 19:17 - (lien vers ce commentaire)

Il ne faut jamais retenir un pet. Sinon, il remonte au cerveau, et c'est de là que naissent les idées de merde.



kiricou
kiricou - 3 septembre 2012 - 16:47 - (lien vers ce commentaire)

Et surtout comme le dit le proverbe: “pet contenu, furoncle au cul”.
Ami de la poésie bonsoir.



Manux
Manux - 5 septembre 2012 - 13:09 - (lien vers ce commentaire)

Au niveau de la bienséance, mon oncle disait toujours qu'il fallait roter la bouche fermée… Jusqu'à ce que l'un de ses yeux n'explose.



kiricou
kiricou - 14 septembre 2012 - 00:45 - (lien vers ce commentaire)

Sinon pour étayer les coms. Lu dans ” Ca m'intéresse histoire”:

On a en dans le ventre
Le ventre est notre “deuxième cerveau”: c'est ce qu'affirme Michael Gerhson, un biologiste américain qui constate que l'état de notre système digestif et intestinal explique des troubles comme la dépression. Bien d'autres avant lui ont affirmé le rôle cardinal de notre ventre.
Au Ve et IVe siècles avant J-C, Hippocrate affirme que le siège des passions humaines se trouve dans le diaphragme. Le phrên (“diaphragme” en grec) perturbé provoque ainsi la phrenitis, un état d'agitation fébrile- qui a donné notre frénésie.
Au IIe siècle, Galien est convaincu qu'une invasion de la “bile noire”' liquide secrété par la rate, provoque un tempérament dépressif. Les “mélancoliques” (de melas kholê, “bile noire”) ont tendance, littéralement, à se faire de la bile.
Au Moyen Âge, les médecins chassent les “humeurs peccantes” (la mauvaise humeur) par les vomitis et purgatifs. Ils interdissent aussi de dormir sur le ventre.
Au XIXe siècle, le docteur Broussais assène que toutes les maladies, même la folie, n'ont qu'une cause: l'inflammation de l'estomac. Du coup, sa “doctrine physiologique” repose sur une diète très stricte.



mcroz
mcroz - 22 août 2013 - 16:39 - (lien vers ce commentaire)

Une actu sur le sujet.



Nimo
Nimo - 21 mars 2014 - 19:52 - (lien vers ce commentaire)

Encore vu un documentaire sur le sujet sur C+ ; “Le ventre, notre deuxième cerveau”

J'ai bien aimé la comparaison avec un cerveau d'animal domestique. En quantité de neurones, on a l'équivalent d'un chien dans le ventre.