Le mâle de la bonellie verte est si petit qu'il vit dans la femelle !
Ce ver marin est un exemple frappant de dimorphisme sexuel. La femelle atteint 1m de longueur, alors que le mâle ne dépasse pas quelques millimètres. Ce dernier vit d'ailleurs à l'intérieur de la femelle, dans une relation parasite, ne servant qu'à la reproduction.
Je ne suis pas certain qu'on puisse parler de parasitisme dans ce genre de relation puisque le mâle est nécessaire à la femelle pour la reproduction. A mon avis, c'est plus proche d'une relation symbiotique dans le sens où l'absence du mâle empêche le fonctionnement de la reproduction sexuée.
(ou parce que trop de gens ne l’aiment pas).
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Et dire que j'ai parfois peur d'être à côté de la plaque….
En tout cas beau résumé, Grogro on est fait pour s'entendre :P
En réalité, on parle bien de parasitisme des femelles par les mâles et ce, dans tout le règne du vivant ; et cet exemple est des plus édifiant. Je m'explique.
C'est ce que l'on appelle le coût de 2. Mettons que chaque individu se reproduise 2 fois. Un couple homme/femme font donc 2 enfants ensemble. Le sex-ratio étant de 0.5 ça va donner un fils et une fille. A la génération suivante, la population n'aura donc pas bougé puisque un homme-une femme donnent un homme-une femme.
Maintenant admettons que les femmes puissent se reproduire seules (la parthénogenèse, qui existe d'ailleurs chez les plantes, les insectes et d'autres). Engendrant toujours 2 enfants (même quantité énergétique allouée à la reproduction de la part de la femelle que dans le cas cité précédemment – car oui, l'homme ne fourni aucune énergie dans la reproduction, seulement son génome, sauf si l'on considère les espèces fournissant un soin paternel). A la génération suivante, une femme en donne 2, chacune en donnent 2 autres, etc. La population de femmes croît donc de façon exponentielle (alors qu'une population de sexués ne croît pas).
Il faut s'imaginer que tout mutant parthénogénétique (se reproduisant seul) arrivant dans une population de sexué envahirait la population et éliminerait les sexués.
Le mâle est donc bien un parasite des femelles…
Il y a bien un avantage à ce que les mâles existent. Cela permet la recombinaison des génomes, de créer de la variance, des meilleurs associations génétiques et donc des êtres plus compétitifs, mais à long terme. A court terme, rien n'empêcherait à un parthénogénétique de se propager. Il faut juste espérer qu'il n'apparaisse pas….
[edit] Quelques sources:
Richard Dawkins (1976). The Selfish Gene. New York, New York: Oxford University Press.
Pierre-Henri Gouyon, Jean-Pierre Henry et Jacques Arnould (1997). Les avatars du gène : théorie néodarwinienne de l’évolution, Belin, coll. « Regard sur la science », Paris.
Un autre exemple frappant de dimorphisme sexuel à comportement parasitaire est celui du baudroie abyssal :
Environ dix fois plus petit que la femelle, le mâle est tout d'abord autonome avant de se greffer à une femelle. Allant jusqu'à perdre ses propres organes et être intégré au système sanguin de la femelle, on pourrait limite dire que le mâle “parasite” cesse d'en être un pour devenir un organe de la femelle, pourvoyeur de gamètes mâles.
(ou parce que trop de gens ne l’aiment pas).
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(ou parce que trop de gens ne l’aiment pas).
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je ne sais pas combien de petits et petites bonellies la femelle peut porter mais ca doit etre pire que le metro aux heures de pointe la dedans!etrange pour le pere de cohabiter avec les foetus de ses futures filles qui doivent bien vite le depasser….
(ou parce que trop de gens ne l’aiment pas).
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@erkethan : c'est de ça que tu parles ? http://theoatmeal.com/comics/angler
(ou parce que trop de gens ne l’aiment pas).
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@erkethan et @le_hollandais_volant : dans le même esprit… http://tumourrasmoinsbete.blogspot.com/2008/10/mardi-cest-sexologie.html
À quoi ça sert de se reproduire si c'est la seule chose qu'ils peuvent faire, le ver aurait donc des enfants qui feraient comme lui…
A perpétuer l'espèce. C'est le seul intérêt de l'individu.
J'en ai une bonne :
Une femelle bonellie appelle son mari :
— Chéri, où es-tu ?
— Dans ton cul !
(ou parce que trop de gens ne l’aiment pas).
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Un modérateur s'exprime ex cathedra.
Je voudrais signaler, tant que je suis dans le coin, que “bonellie” (qu’elle soit mâle ou femelle) est un mot féminin
et qu’on doit donc dire petite et non petit.
Merci igor. J'ai inversé quelques mots du résumé pour éviter cet écueil.
Et puisque tu aimes ça, je te le dis ex cathedra.
(ou parce que trop de gens ne l’aiment pas).
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C'est tout vu : ça écrit en rose. Ca prend le pas sur toute autre considération.
(ou parce que trop de gens ne l’aiment pas).
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C'est toute ma vie…
(ou parce que trop de gens ne l’aiment pas).
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