Je ne suis pas grand adepte des maisons de plaisir, où l'homme peut moyennant quelques instants de sa vie vider ses deux bourses. On ne dit pas “fontaine, je ne boirai pas de ton eau”, mais disons que je préfère pour l'instant le profit de ces services aux nécessiteux…
En France, la prostitution est autorisée mais toute activité organisée autour de ça est interdite. Cela condamne donc le racolage, les maquereaux, les maisons closes…
Il me semble que chacun pourra trouver ce comportement hypocrite. On se demande donc comment une grande campagne de légalisation de la prostitution, utilisant la recette colossale de cette activité pour l'encadrer et l'assainir n'a pas encore eu lieu !
Si on regarde un peu plus loin, on trouve des articles intéressants genre : http://ml.federation-anarchiste.org/article1329.html qui disent en somme que l'organisation de la prostitution est toujours détournée au profit des organisateurs, et aux dépens des femmes (Qui l'eût cru…).
Je lance ce thread plus pour me forcer à creuser la question “mieux vaut-il avoir un comportemnt hypocrite tel qu'aujourd'hui, et avoir des maisons closes vraiment closes, ou mieux vaut-il encadrer les maisons closes pour que la situation soit globalement améliorée ?” que pour débattre du “bien” ou du “mal”.
Petite citation pour la fin :
« Si la prostitution est une nécessité sociale, une institution de salut public, alors les ministres, le préfet de police, les hauts fonctionnaires, les médecins qui la défendent, manquent à tous leurs devoirs en n’y consacrant pas leurs filles… »
Joséphine Butler, féministe chrétienne anglaise.